Par ici la sortie

--> Déjà, au cours de la grossesse, des bourgeons en forme de cloche commencent à se former dans la mâchoire de votre futur bébé. Ces esquisses de dents vont se calcifier peu à peu.

--> Votre bébé né, la première incisive sort en général au cours du 6e mois. Mais elle peut aussi bien percer dès le 5e mois ou ne pas s'être manifestée à 1 an. Plus exceptionnel, elle peut aussi apparaître à la naissance... comme pour Napoléon !

--> Les huit incisives centrales et latérales se présentent le plus souvent entre le 6e et le 12e mois. Quatre premières molaires suivent entre le 12e et le 18e mois. S'ajoutent quatre canines entre le 18e et le 24e mois. Les quatre dernières molaires complètent l'effectif entre le 24e et 30e mois.

--> Au total, la première dentition comporte vingt dents de lait. Le nombre de ses dents définitives sera de trente-deux.

--> Ce « calendrier des poussées dentaires » reste très aléatoire. Chaque enfant sort ses dents à son rythme et le fait qu'il en ait plus tard que sa copine de crèche ou son petit cousin est sans relation avec son développement général.

Les dents qui percent, ça fait mal !

--> La poussée dentaire est un moment très difficile pour votre tout-petit : c'est même probablement sa première rencontre avec la douleur. Il souffre et l'intensité du mal va de la simple irritation de la gencive aux élancements que les adultes connaissent lors de la sortie des dents de sagesse. La douleur provient du fait qu'en poussant, la dent distend la gencive et finit par la percer.

--> Il faut savoir que les dents de lait sont plus sensibles aux caries en raison de la minceur de leur émail. C'est pourquoi, il est déconseillé de laisser votre enfant s'endormir en « tétouillant » un biberon d'eau sucrée ou de lait : les dents macèrent dans le saccharose.

--> Le risque ? Une carie qui attaque la surface lisse des incisives supérieures, et peut, si elle n'est pas décelée immédiatement, s'étendre aux canines et aux molaires temporaires.

--> Une visite chez le dentiste s'impose pour qu'il traite au plus vite la dent de lait « malade », évitant ainsi des complications (un abcès, une attaque des cellules constructrices de la dent définitive...).